Au réveil, Virgile me prend au chifoumi pour savoir qui ira chercher quelques viennoiseries car on a envie de petit déjeuner sur le roof top de notre airbnb ce matin. Comme il sait que je sais qu’il commence toujours par ciseaux et que donc je vais faire pierre, il « m’arnaque » (selon Amaryllis) avec un joli papier et du coup, je suis de mission boulangerie.

20 minutes plus tard, nous voici sur le toit avec nos potes les mouettes qui nous ont cassé les oreilles dès les premiers rayons du soleil (Virgile rêve d’une arbalète!) pour prendre le petit déj au grand air. C’est top, il fait beau et la vue sur une partie du port intérieur est jolie.


C’est le ventre bien rempli que nous partons donc à la découverte de Victoria. On commence la matinée par le marché public, qui tient plus du food court que du marché de légumiers, installé dans les anciens bâtiments vieux de plus de 100 ans de la Baie d’Hudson - la plus ancienne enseigne au Canada qui a commencé avec le commerce des fourrures il y a 350 ans.

Ensuite nous revenons du côté du port intérieur (inner harbour) et là, pendant que nous attendons notre taxi boat, surprise : on voit des loutres dans l’eau qui s’amusent à nous montrer leur museau, plonger et passer sous le ponton. Un vrai festival !

Du taxi boat, nous avons une très belle vue sur le Fairmount hôtel et les édifices du parlement, deux des plus célèbres spots de Victoria. Nous débarquons au Fisherman’s Wharf, le quartier des pêcheurs et de leurs maisons flottantes colorées.


Martinou, qui a faim toutes les deux heures environ en ce moment et que nous avons par conséquent renommé « Tamagoshi », commence à avoir un creux alors hop, on se fait un fish & chips dans une des baraques flottantes. Saumon et cabillaud, très bon !

Il est ensuite l’heure de digérer alors j’entraîne mes hommes dans une grande balade qui passe par le beacon hill park où nous verrons plein de canards, des oies et des paons. Virgile y décernera aussi le prix de l’arbre le plus moche à un pauvre truc vert tout tordu et qui est vrai, semble particulièrement pas gâté par dame nature alors que ses voisins sont de beaux cerisiers majestueux. Martinou prendra lui la pause devant le plus grand totem en bois du monde (environ 40m) d’après le panneau descriptif. Je ne sais pas si c’est vraiment le plus haut, mais il est vrai qu’on voit beaucoup d’art des premières nations ici en Colombie Britannique par rapport au Québec : les inukshuks de Whistler, les totems sur l’île, des boutiques spécialisées, des tableaux dans les café et resto .. Dans cette province, ils semblent vivre harmonieusement avec les différentes tribus amérindiennes installées depuis des siècles sur ces terres et leur rendre hommage de manière plus hostentatoire que de là où nous venons.

On continue la balade jusqu’à rejoindre le détroit Juan de Fuca qui nous sépare des Etats-Unis et de l’état de Washington. Et comme il n’y a ni vélib ni trottinette électrique, il nous faut rentrer à pieds ce qui fait qu’on arrive les pieds en compote à l’appart. Ce soir, on va certainement rester tranquille !